Le crowdfunding ou financement participatif se base sur une logique selon laquelle les petits efforts accumulés peuvent faire aboutir de grands projets ( Cf article « Qu’est-ce que la crowdfunding, comment ça marche ? »). Cette accumulation d’aide financière peut prendre différentes formes, des typologies en accord avec ceux-ci existent : le crowdlending, le crowdequity ou encore le royalties crowdfunding.
À savoir, chaque plateforme s’adapte au type de financement apporté par les contributeurs. La forme de crowdfunding la plus connue est celle du don, le plus souvent sans contrepartie financière pour le contributeur, ce dernier peut cependant offrir un cadeau symboliquement. Si certaines plateformes permettent simplement de faire du “don” sans contrepartie d’autres permettent un échange, des modes de financement plus complexes.
À retenir, le financement participatif peut se faire principalement sous forme de don, de prêt ou encore d’investissement cependant depuis le décret de 2016 relatif aux titres et aux prêts proposés dans le cadre du financement participatif, d’autres modes de financement ont vu le jour : action simple ou préférence, dons avec obligation de contrepartie, titres participatifs, etc.
Il existe également : le prêt, crowdlending ou lending crowdfunding mis en place par des plateformes de prêts, spécialement conçues pour le crowdfunding. L’emprunteur lui s’adresse, par le biais d’une plateforme web, à une multitude de prêteurs qui vont participer à hauteur de leurs moyens, la somme cédée doit alors être remboursée dans un délai imparti, avec ou sans intérêts (en fonction de la plateforme choisie).
L’investissement en capital ou équité, plus souvent utilisé dans le cas de la création d’une entreprise, est une forme de crowdfunding où les particuliers participants deviennent actionnaires du projet. Ces capitaux sont détenus et leurs donnent le statut de « petits actionnaires », ce qui leur donne un droit à une partie des bénéfices futurs, ainsi qu’un droit de regard et de vote.
Lorsque les investisseurs sont aussi coproducteurs, la production communautaire leur donne droit à percevoir des royalties sur les ventes à venir (parfois, cela peut être plus symbolique et ne consiste qu’en des invitations ou cadeaux promotionnels.). Il s’agit également d’une forme de contrepartie.
Le micro-crédit ou micro-crédit solidaire, souvent utilisé dans les pays en développement, est utile dans le cadre de micro-projets : les internautes donnent de petites sommes afin de favoriser l’essor de l’activité concernée.
Attention ! Le financement participatif est à double tranchant, il s’agit pour les porteurs de projet d’une réelle opportunité, cependant, il ne faut pas se louper et bien fixer ses objectifs. En effet dans le cas où la somme demandée n’est pas atteinte, il ne sera pas possible de récupérer le financement récolté sur certaines plateformes. C’est pourquoi il est important d’être clair, transparent et de fixer des sommes atteignables.